Fixer son TJM freelance : faut-il se baser sur le salaire brut ou net ?

La question de la fixation du TJM (taux journalier moyen) revient souvent chez les freelances qui souhaitent définir une rémunération cohérente avec leurs attentes. Choisir entre le salaire brut et le salaire net comme base de référence n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Le calcul du TJM implique bien d’autres facteurs à prendre en compte, pour éviter toute mauvaise surprise en termes de revenu annuel ou mensuel.

Comprendre la base du calcul du TJM

Déterminer son taux journalier moyen (TJM) ne se limite pas à considérer le salaire brut. Il est crucial d’intégrer les charges sociales, les frais professionnels et le nombre réel de jours facturables afin d’obtenir un revenu cohérent avec ses besoins. Passer du brut au net permet déjà d’approcher plus justement le montant nécessaire, mais d’autres éléments restent à prendre en compte pour un calcul fiable.

Quels éléments faut-il inclure dans la méthode de calcul ?

Pour fixer un TJM pertinent, il faut considérer :

• Charges sociales : une part importante du chiffre d’affaires est prélevée.
• Frais professionnels : impact direct sur le revenu final après chaque mission.
• Jours réellement facturés : congés et périodes creuses réduisent la base annuelle.

Intégrer ces paramètres permet d’éviter de surestimer le revenu et d’assurer un équilibre financier durable.

Charges sociales et frais professionnels : comment les anticiper ?

Anticiper ces coûts est essentiel. Les charges sociales et les frais professionnels doivent être déduits du chiffre d’affaires prévu pour que le TJM couvre réellement le revenu souhaité.

Nombre de jours facturés : quel impact sur le revenu annuel ?

Le nombre de jours travaillés influence directement le revenu annuel. Retirer les jours non facturables ou de congés évite de fixer un TJM irréaliste et permet de convertir correctement brut et net en fonction des données concrètes de travail.